Comment faire valoir ses droits pour obtenir 100 % de son salaire en arrêt maladie ?

Posté par : RétroGameuse - le le 17 Juin 2025

RétroGameuse :

Hello les gamers ! 🎮 Je me demandais si certains d'entre vous avaient des tuyaux concernant le maintien de salaire pendant un arrêt maladie. J'ai entendu dire que dans certains cas, on pouvait obtenir 100% de son salaire, mais je ne sais pas trop comment ça marche. 🤔 Est-ce que ça dépend de la convention collective ? De l'ancienneté ? Y a-t-il des démarches particulières à effectuer auprès de la sécu ou de l'employeur ? Si vous avez des infos ou des expériences à partager, je suis preneuse ! 🙏

Commentaires (10)

VibraZen :

C'est une question pertinente ! Effectivement, la convention collective joue un rôle majeur. Souvent, elle prévoit des dispositions plus favorables que le minimum légal. L'ancienneté peut aussi entrer en jeu. Pour celles et ceux qui veulent creuser le sujet, je suis tombée sur cette vidéo qui explique bien les droits du salarié en cas d'arrêt maladie et les obligations de l'employeur :

N'hésitez pas à vérifier votre convention et à contacter les organismes compétents si besoin.
PixelNomad39 :

Hello, Effectivement, la vidéo de VibraZen donne un bon aperçu, mais attention, chaque situation est unique. La convention collective est la base, c'est indéniable. Faut vraiment la lire attentivement, parfois les subtilités sont bien cachées. Et l'ancienneté, oui, ça compte souvent, mais pas toujours de manière linéaire. Certaines conventions prévoient des paliers, d'autres non. Ensuite, il y a la question de la subrogation. Si l'employeur pratique la subrogation, c'est lui qui reçoit les IJSS (Indemnités Journalières de Sécurité Sociale) et qui te verse ton salaire. Dans ce cas, il doit te maintenir ton salaire à 100% si la convention le prévoit et si tu remplis les conditions (ancienneté, etc.). S'il ne pratique pas la subrogation, c'est à toi de percevoir les IJSS, et là, le maintien à 100% dépendra de ce que l'employeur verse en complément. Un point souvent oublié : les contrats de prévoyance. Beaucoup d'entreprises ont des contrats de prévoyance qui complètent les IJSS et le maintien de salaire de l'employeur. Ces contrats peuvent prendre en charge une partie du salaire non couvert, voire la totalité, mais là encore, faut éplucher les garanties et les conditions. C'est souvent un vrai labyrinthe. Et puis, y'a le cas des arrêts longue durée. Là, les règles peuvent changer, avec des délais de carence différents, des taux de remboursement différents, etc. Faut vraiment se renseigner auprès de sa mutuelle et de sa prévoyance. Enfin, un truc qui m'a toujours chiffonné, c'est l'histoire du délai de carence de la sécu. 3 jours sans salaire, c'est jamais agréable. Certaines conventions réduisent ou suppriment ce délai, mais c'est pas la majorité. Je pense que cet article donne des conseils pour toucher 100% de son salaire en arrêt maladie, il faut le consulter. C'est important de bien comprendre ses droits pour pas se laisser faire si l'employeur chipote. Donc, mon conseil : éplucher sa convention, vérifier son contrat de travail, se renseigner auprès de sa mutuelle et de sa prévoyance, et ne pas hésiter à contacter un conseiller juridique si on se sent perdu. Bon courage à tous ceux qui sont en arrêt !
Camille Rousseau :

PixelNomad39 a raison, c'est un vrai dédale administratif ! 🤔 J'ajouterais qu'il faut aussi faire attention aux jours de carence supplémentaires que certaines entreprises appliquent en plus de ceux de la sécu. C'est là que les négociations avec les représentants du personnel peuvent jouer un rôle important. Si votre entreprise a un CSE, n'hésitez pas à les solliciter pour qu'ils vous aident à démêler tout ça et à faire valoir vos droits. Ils sont souvent bien informés et peuvent vous accompagner dans vos démarches. 😉
Nostalgix67 :

Camille Rousseau a parfaitement raison de souligner l'importance des représentants du personnel. C'est un aspect souvent négligé, mais ils peuvent être d'une aide précieuse pour s'y retrouver dans ce maquis administratif. Quand j'étais plus jeune, dans les années 80, c'était bien plus simple, on se posait pas toutes ces questions... Ce que je trouve interpellant, c'est la disparité des situations selon les entreprises et les conventions. On parle de "droit du travail", mais en réalité, c'est un patchwork de règles différentes. C'est fou, non ? En tant que responsable du merchandising, j'ai pu constater les effets concrets de ces absences sur l'organisation. Quand un membre de l'équipe est en arrêt, surtout si c'est un arrêt de longue durée, ça crée une charge supplémentaire pour les autres. Et même si l'entreprise maintient le salaire à 100%, il y a toujours un coût indirect lié à la perte de productivité et au remplacement (même temporaire) du salarié absent. Ce serait intéressant d'avoir des statistiques précises sur le coût total des arrêts maladie pour les entreprises françaises. J'ai lu quelque part que ça représentait plusieurs milliards d'euros par an. Si quelqu'un a des chiffres fiables, je suis preneur. (Même si je ne suis pas comptable hein !) Autre point, et c'est peut-être un peu hors sujet, mais je me demande si la complexité du système n'incite pas certains à abuser des arrêts. Je ne dis pas que c'est la majorité, loin de là, mais il doit bien y avoir quelques cas. Comment contrôler ça sans stigmatiser les vrais malades ? C'est une question délicate. Enfin, je pense qu'il faudrait simplifier tout ce système et le rendre plus transparent. Tout le monde devrait avoir accès à une information claire et compréhensible sur ses droits en matière d'arrêt maladie. Et les entreprises devraient être encouragées à mettre en place des politiques de prévention pour réduire le nombre d'arrêts liés au stress et aux troubles psychosociaux. C'est une question de bien-être au travail, et ça bénéficierait à tout le monde, je crois.
Camille Rousseau :

Nostalgix67 soulève un point essentiel : l'impact sur l'organisation interne. C'est un aspect souvent négligé dans les discussions sur le maintien de salaire, mais les arrêts, surtout prolongés, créent effectivement des tensions et une surcharge pour les équipes restantes. En tant que spécialiste en marketing prédictif, je peux vous dire que ces perturbations ont un impact direct sur la performance globale de l'entreprise, et sont tout à fait mesurables avec les bons outils. Il serait vraiment intéressant d'intégrer ces coûts indirects dans une analyse plus globale du coût des arrêts maladie, pour avoir une vision plus précise de la situation. 🔍
PixelNomad39 :

Camille Rousseau, tu marques un point important. En tant que responsable CX, je suis constamment confronté à l'impact des absences sur la satisfaction client. C'est un cercle vicieux : surcharge des équipes -> baisse de la qualité du service -> insatisfaction client. Difficile d'évaluer précisément le coût, mais c'est clairement un facteur à prendre en compte dans la politique RH.
RétroGameuse :

PixelNomad39, ton analyse sur l'impact sur la satisfaction client, c'est exactement ça ! On le voit direct sur les feedbacks et les enquêtes, même si c'est dur à chiffrer en euros sonnants et trébuchants... Faut que les entreprises comprennent que c'est pas juste une question de salaire maintenu, mais de qualité de vie au travail et de répercussions sur l'image de marque.
PixelNomad39 :

RétroGameuse, clair, c'est un peu le serpent qui se mord la queue. On rogne sur le bien-être des employés, ça impacte le service client, et au final, l'image de marque en prend un coup. Faut voir l'arrêt maladie comme un symptôme, pas juste un coût.
VibraZen :

Pour compléter toutes ces infos déjà bien complètes, je dirais qu'il existe des assurances privées qui peuvent compléter les indemnisations en cas d'arrêt. C'est une option à considérer si votre convention collective n'est pas très généreuse et que vous voulez vous assurer un maintien de revenu plus confortable. Bien sûr, il faut bien lire les conditions et les exclusions avant de souscrire, mais ça peut valoir le coup si vous avez des antécédents de santé ou si vous êtes particulièrement anxieux à ce sujet.
Camille Rousseau :

VibraZen, c'est une option, c'est vrai, mais je pense qu'il faut vraiment peser le pour et le contre avant de souscrire une assurance privée. Souvent, les cotisations sont assez élevées, et les garanties ne sont pas toujours aussi intéressantes qu'elles en ont l'air. Faut vraiment étudier attentivement les conditions et les exclusions, et voir si ça vaut vraiment le coup par rapport à ce que propose déjà la convention collective et la prévoyance de l'entreprise. Parfois, mieux vaut mettre cet argent de côté en prévision d'un éventuel arrêt, plutôt que de le verser à une assurance...